JO du déni COVID
Des j.o. qui illustrent l’absurde situation sanitaire en france
Des j.o. qui illustrent l’absurde situation sanitaire en france
Vous savez quoi? Il est possible de ne pas se faire agresser ni maltraiter quand on porte un masque dans la rue ou dans un restaurant : et ça se passe à Cali, en Colombie.
Depuis que le port du masque n’est plus obligatoire à Paris, il est devenu parfois dangereux de le porter. Les gens me demandent de l’enlever en me criant que ce n’est plus obligatoire, voire se jettent sur moi pour me l’arracher. Ceci à l’air libre et dans les espaces clos. Dans les meilleurs des cas, je dois me justifier auprès des gens, et c’est trop fatiguant.
Le déni général autour de la pandémie de covid-19, ainsi que la gravité de sa relativisation, n’est plus à démontrer. Mais je veux ici expliquer comment il affecte le domaine du spectacle d’une manière bien particulière.
Il y a quelques mois, on a subi cet édito hallucinant de bêtise et de validisme de Denis Robert, qui se moquait ouvertement des personnes, fragiles ou non, qui portaient encore le masque (pour rappel : “Pour la première fois depuis plus de deux ans, je voyage sans masque et m’étonne cependant de voir, ça et là, quelques résistants le porter toujours, embrigadés qu’ils sont à craindre d’être contaminés par un sourire humain” voir vidéo1) .
On aurait été en droits d’attendre et d’espérer que la gauche française sorte renforcée et légitimée par les crises économique, climatique et pandémique. Ces trois dernières étant liées au néolibéralisme, il eut été facile d’en dénoncer les causes et de proposer enfin un nouveau modèle, durable.
Ce message écrit à la bombe sur un rond-point près de chez moi (où sévit une antenne Reinfocovid) me remémore à chaque fois le décompte temporel avant la rentrée des classes. Leur “pas touche aux enfants”, aux anti-tout, veut dire “surtout ne protégeons pas les enfants”, ou “laissons-les se contaminer”.