Le violentaéromètre : pourquoi cet outil?

Le COVID circule toujours et ses conséquences peuvent être très importantes. Elles ne se limitent pas à des décès mais aussi à des maladies invalidantes : un COVID aigu grave, la décompensation ou l’aggravation de maladie chronique à cause de l’infection, un COVID long avec des handicaps pouvant être majeurs. Se protéger soi et aussi pour éviter de transmettre le virus à un proche…Les personnes concernées et celles souhaitant se protéger ont du mal à se soigner en sécurité sans subir violences ou stigma.

Nous rappelons que le COVID se transmet par aérosolisation. La meilleure protection contre la transmission reste les masques FFP2.

Les usager-e-s du système de santé ne devraient pas avoir peur d’aller dans les lieux de soins par peur d’être contaminé-e-s.

 

violentaeromètre Covid des lieux de soins Repérer et lutter contre les violences subies dans les lieux de soins. Le COVID-19 circule toujours, toute l’année. Il a des conséquences aiguës mais également des effets différés importants. Les personnes concernées et celles souhaitant se protéger ont du mal à se soigner en sécurité sans subir violences ou stigma. 1ère partie en vert : La qualité de l’air est mesurée et indiquée en salle d’attente (mesurée en ppm signalant le taux de CO2) Les salles d’attente et de consultation sont aérées et/ou purifiées (courant d’air, présence de purificateurs) Le personnel soignant porte des masques (de préférence FFP2) Le personnel soignant porte des masques (de préférence FFP2) Aucune remarque désobligeante (face au port du masque ou de tout autre geste sanitaire) Le personnel soignant accepte les demandes de précaution sanitaire (ouvrir des fenêtres, mettre un masque, se tenir à distance...) Dans ce carré vert, vous pouvez consulter en toute sécurité! Carré orange : "vigilance!" Le personnel soignant ne porte pas de masques (ou le porte mal : en dessous du nez, du menton...) Agacement du personnel face aux demandes de précaution (remise en question, négociation, marques de crispation) Le personnel communique de fausses informations sur le COVID-19 (par exemple, affirme que le Covid-19 est un simple rhume, qu’il est saisonnier, ou que l’infection renforce le système immunitaire) De fausses informations sur la transmission sont communiquées (par exemple, affirme que la transmission se fait par gouttelettes et non par aérosols, ou que le seul lavage de mains est efficace pour la contrer) Refus lors des demandes de précaution sanitaire (refus d’ouvrir une fenêtre, de porter un masque...) Le personnel dit « ne pas croire » au covid long (les formes chroniques et invalidantes du Covid-19 sont documentées dans la recherche depuis 2020) Carré orangé foncé rouge : "Si vous le pouvez, cherchez un autre lieu de soins!" Psychologisation du patient (expliquer les symptômes par des causes psychologiques, de l’anxiété, une dépression...) Moqueries envers le patient (dénigrement face aux craintes exprimées ou aux précautions prises) Il est demandé au patient d’enlever son masque sans nécessité (lors d’un examen ne requérant pas son retrait, alors qu’aucune autre précaution n’est prise : pas d’aération, pas de masque porté par le personnel) Le personnel refuse de soigner le patient (sous prétexte d’impossibilité liée aux précautions sanitaires, par vexation ou sanction) Inscription sur le dossier médical de diagnostics erronés, ou liés à la psychologisation (pouvant entraîner un mauvais suivi du patient. Par exemple : “nosophobie”, “anxiété”...) Pour aller plus loin : Winslow.fr ou pandemies.org logos du Snjmg et de winslow