La dernière trahison sur la gauche
On aurait été en droits d’attendre et d’espérer que la gauche française sorte renforcée et légitimée par les crises économique, climatique et pandémique. Ces trois dernières étant liées au néolibéralisme, il eut été facile d’en dénoncer les causes et de proposer enfin un nouveau modèle, durable.
Le double-sens du : “Pas touche aux enfants”
Ce message écrit à la bombe sur un rond-point près de chez moi (où sévit une antenne Reinfocovid) me remémore à chaque fois le décompte temporel avant la rentrée des classes. Leur “pas touche aux enfants”, aux anti-tout, veut dire “surtout ne protégeons pas les enfants”, ou “laissons-les se contaminer”.
Aujourd’hui, la santé publique est morte. Ou peut être hier.
…A moins qu’elle ne souffre d’un Covid Long. Et comme nombre de vulnérables dont elle fait désormais partie, ne soit mise à l’isolement et hors d’état de servir…
Le sens du sacrifice, c’est par où?
Récemment, à l’occasion de la fin du port du masque obligatoire dans les hôpitaux, je me suis amusée à compter le nombre de fois où je voyais une remarque du type “on s’est sacrifiés pendant deux ans pour les fragiles, on peut bien revivre maintenant” sur les réseaux sociaux. J’ai vite arrêté, c’était récurrent, cela m’agaçait bien trop.
Nous ne ferons rien pour freiner le réchauffement climatique si nous ne faisons rien pour freiner les pandémies
Petits questionnements sur les "grands dénis" du moment, et appel à la gauche de se reprendre sur le sujet Covid. Cet été, nous avons assisté bouche bée, en pleine canicule et mise en lumière du réchauffement climatique, au pire : des cyclistes, dont certains présumés...
Il va falloir arrêter de dire « Il va falloir commencer à vivre avec le virus »
Quel impact a cette petite phrase sur les personnes fragiles ou particulièrement concernées par le covid ?
Commentons une petite phrase qu’on a tous entendue, partagée par bien des gens, toutes sensibilités politiques confondues, ainsi que notre ministre de la Santé privée : » il va falloir apprendre à vivre avec le virus ». Cette phrase n’est pas juste, car nous vivons tous avec le virus depuis un moment ; au vu de ce que cette phrase sous-entend, il faudrait peut-être rétorquer tranquillement à l’émetteur “il va falloir apprendre à assumer son eugénisme”.